Ils furent (presque) nombreux, ce soir du 3
juin, au jardin des Tuileries. Les « incroyables » se sont
rassemblés, dans l’un des plus beaux endroits de Paris, pour porter
L’Incroyable Agence sur les fonds baptismaux. Sous les fenêtres du Louvre, et
sous l’un des premiers francs soleils de l’année, la pelouse de Le Nôtre a été
le théâtre d’une conviction, la nôtre.
C’était la
première vraie rencontre des « incroyables ». Un an déjà que le
projet était lancé. Un an que le conseil restreint des fondateurs avait donné
sa première impulsion à l’agence. Un an qu’au gré des rencontres, des
connexions, des admirations, s’agrégeaient autour de l’agence des personnalités
singulières, fortes et passionnées. En ce début de juin, le défi était donc de les
rassembler. Car un projet beau sur le papier ne se traduit en actes qu’après
l’échange des regards, des paroles et des rires.
Tout
commence par l’échange du rosé. Les verres circulent, la convivialité
s’installe, et passe alors dans l’air comme un parfum de joie. Une vraie joie
d’être là, de donner une réalité à ces visages qui ont commencé à s’égrener
depuis quelques mois sur le site de l’agence. Chacun, en lisant le profil des
autres, a pu se faire une idée, tracer des fils entre des parcours et des affinités.
Les fils vont-ils se tisser ce soir, et faire œuvre commune ? A en juger
par l’ambiance, simple, très détendue et un peu arrosée, oui la tapisserie
prend forme.
Mais pour
cela il ne fallait pas partager qu’un pique-nique et quelques verres de vin. Il
fallait aussi partager des idées, des convictions, une certaine vision du monde
et de la vie. Que se créent des convergences autour de quelque chose de beau.
Alors, à la fin de la soirée, comme un clin d’œil, la lune très pleine et très
vive est venue se poser sur le toit du Louvre. Les « incroyables »
ont ainsi partagé leur première expérience esthétique. Sublime.
Avant ce 3
juin, chacun pouvait encore hésiter, se demander à quel degré il allait
s’impliquer dans l’Incroyable Agence. Cette soirée formidable aura dissipé les
vapeurs du doute. Car il n’est plus permis, le doute. On y va.